L'Apple II est l'un des premiers ordinateurs personnels au monde fabriqué à grande échelle. Sorti en 1977 par
Apple, il commence sa carrière auprès des particuliers passionnés, mais la sortie du premier tableur, VisiCalc permit son
entrée dans le monde professionnel et une augmentation très importante de ses ventes, faisant la richesse subite de la
société Apple à cette époque.
Les Apple II ont évolué aux cours des années 1980, et ont été vendus jusqu'en 1993. L'Apple II avait une
architecture principalement 8 bits, et diffère complètement des Apple Macintosh introduits en 1984. La partie du nom en « II
» était successivement écrite en utilisant une multitude de moyens graphiques en utilisant des symboles de ponctuation. Ainsi
le II et le II+ furent généralement écrits « ][ » et « ][+ », le IIe et le IIc s’écrivaient « ][e » et « ][c »,
aussi bien sur les manuels que les machines elles-mêmes.
L'ancêtre était l'Apple I qui fut une machine construite artisanalement et vendue aux amateurs. Il n'a jamais
été produit en quantité, mais fraya le chemin de plusieurs des caractéristiques faisant des Apple II un succès.
ZX81 : l'initiateur
09 septembre 2012
Le Sinclair ZX81 est un ordinateur personnel 8 bits, conçu et commercialisé par la Sinclair Research en mars 1981. Le
boîtier était noir avec un clavier à membrane ; l'apparence distinctive de la machine venait du travail du designer
industriel Rick Dickinson.
Successeur du ZX80, cet ordinateur à prix réduit, basé sur un microprocesseur Zilog Z80A cadencé à 3,25 MHz1 possédait 1
Ko de mémoire vive pour les programmes et l'affichage. Celui-ci se faisait en noir et blanc (22 lignes de 32 caractères)
sur un téléviseur standard, sans son mais avec un clavier extra-plat et sensitif (clavier à membrane).
Le contrôle vidéo qui était assuré par le microprocesseur lui-même. Ainsi la fréquence de 3,25 MHz ne se justifiait que
pour permettre au Z80 d'être compatible avec la fréquence de balayage horizontal des téléviseurs. La moitié du temps
machine (49,92% :((192*2)*52µs)/(625*64µs))était consacrée à tracer les points des matrices de caractères sur l'écran.
La commande FAST permettait néanmoins de décharger le microprocesseur du contrôle vidéo. L'écran du téléviseur se
couvrait alors de neige jusqu'à ce qu'une commande SLOW réactive l'affichage. Les opérations s’effectuaient
alors 2 fois plus rapidement. Rien n'interdisait de faire des PRINT ou des PLOT pendant le mode FAST , mais on ne visualisait
le résultat final qu'une fois de retour au mode SLOW.
La programmation se faisait en BASIC. Le BASIC offrait la possibilité de programmer indirectement en assembleur par le biais
des commandes PEEK et POKE. La machine était proposée en kit2 à monter pour 490 francs français en 1981.
Son prix (imbattable à l'époque sans les extensions), et surtout son manuel, qui enseignait de façon très pédagogique
les notions de programmation en BASIC, en firent un très grand succès, malgré ses piètres performances, son BASIC incomplet,
sa résolution semi-graphique accessible en BASIC grotesque et son manque de couleur. Il a été nommé l'Initiateur et
permit à beaucoup de futurs informaticiens de faire leurs premiers pas à moindre frais et sans grand risque.